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La crosse - 5 cents 1968 - Timbre du Canada

La crosse 1968 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 24 560 000
  • Date d'émission : 3 juillet 1968
  • Imprimeur : British American Bank Note Company
  • Dentelure : 11
  • Scott : #483

Valeur des timbres La crosse - 5 cents 1968

La valeur d'un timbre de La crosse - 5 cents 1968 varie en fonction de sa rareté, son état de conservation, de l'offre et la demande ansi que de plusieurs autres facteurs. Les valeurs affichées dans cette section sont basées sur le marché, les tendances, les enchères et les publications reconnues. Cette section regroupe également des informations concernant les caractéristiques et les erreurs et variétés.

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La crosse - 5 cents 1968 0.03 $ 0.06 $ 0.09 $ 1.30 $
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La crosse - 5 cents 1968 0.03 $ 0.05 $ 0.09 $
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La crosse - 5 cents 1968 0.05 $ 0.10 $ 0.18 $

Description

Le jeu de crosse que rappelle ce timbre des Postes canadiennes remonte à l'histoire très lointaine des premiers habitants du Canada. Joué de diverses manières, on sait qu'il s'agissait d'un exercice pratiqué par les Indiens avant même que Christophe Colomb eût achevé son célèbre voyage qui l'a conduit en Amérique du Nord en 1492. Le jeu a évolué au cours des siècles et il y a eu des changements importants dans les dimensions du champ et dans le nombre des joueurs. Le jeu indien du Baggataway, ou jeu de balle, était beaucoup plus un exercice de combat qu'un sport pour les jeunes guerriers. Il mettait aux prises tribu contre tribu et village contre village. Jusqu'à 1 000 hommes prenaient part à des épreuves d'endurance qui, dans certains cas, auraient duré plusieurs jours. Les buts, à cette époque, étaient formés d'une ou de deux perches plantées dans le sol et éloignées de 400 verges à 5 milles. Les premiers explorateurs de l'Amérique du Nord ont signalé maintes différences dans les règles qui régissaient ce jeu; une d'elles cependant restait constante : il était défendu de s'emparer de la balle ou de la ramasser à la main. Les participants à ces mêlées sauvages étaient exhortés à lutter avec toujours plus de violence par les femmes indiennes qui brandissaient de solides branchettes en suivant le jeu en bordure du champ. La canne ou crosse, dont deux jadis, étaient employées par chaque joueur, est à l'origine du nom donné à ce sport.

Dès leur arrivée, les Blancs changèrent le nom du jeu avant de l'adapter de la façon la plus propre à satisfaire leur plaisir. La canne, à leurs yeux, ressemblait à la crosse d'un évêque, à cause de son extrémité incurvée, d'où le nom de «crosse» qu'ils lui donnèrent. Il n'est guère prouvé que le jeu ait tourné à un sport pratiqué par des Blancs avant 1840. Il est généralement reconnu que c'est au docteur G.W. Beers, dentiste de Montréal qui serait décédé en 1900, que l'on doit les premières règles écrites du jeu de crosse établies quelque temps après 1860 pour le sport que connaissent les générations modernes. La longueur du champ de jeu fut fixée à 125 verges et le nombre de joueurs à 12 par équipe: les cannes subirent quelques changements et une boule de caoutchouc durci remplaça la balle indienne en peau de chevreuil bourrée de poils. En 1876, le docteur Beers fit une tournée des Îles britanniques en compagnie de la première équipe canadienne du jeu de crosse à jouer dans ce pays. Un changement d'ordre majeur eut lieu dans les règles en 1932 et donna naissance au nouveau jeu de crosse en champ fermé où 6 joueurs rivalisent dans des scènes intérieures ou dans des enclos extérieurs fermés, avec un champ de jeu d'une longueur d'au moins 160 pieds.

Origine du visuel

Conçu par James E. Aldridge

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Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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