Frontenac, 1622-1698 - 8 cents 1972 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes
Caractéristiques
- Quantité : 28 100 000
- Date d'émission : 17 mai 1972
- Imprimeur : British American Bank Note Company
- Dentelure : 12 x 12.5
- Scott : #561
Valeur des timbres Frontenac, 1622-1698 - 8 cents 1972
La valeur d'un timbre de Frontenac, 1622-1698 - 8 cents 1972 varie en fonction de sa rareté, son état de conservation, de l'offre et la demande ansi que de plusieurs autres facteurs. Les valeurs affichées dans cette section sont basées sur le marché, les tendances, les enchères et les publications reconnues. Cette section regroupe également des informations concernant les caractéristiques et les erreurs et variétés.
- Usé
- Incirculée
- Avec adhésif - Sans charnière
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| Frontenac, 1622-1698 - 8 cents 1972 | 0.03 $ | 0.06 $ | 0.09 $ | 0.45 $ |
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| Frontenac, 1622-1698 - 8 cents 1972 | 0.05 $ | 0.08 $ | 0.11 $ |
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| Frontenac, 1622-1698 - 8 cents 1972 | 0.09 $ | 0.15 $ | 0.21 $ |
Description
Frontenac débarqua en Nouvelle-France pour la première fois en 1672. Il avait été nommé gouverneur de la colonie française en Amérique, poste qu'il occupa de septembre 1672 à septembre 1682, date de son rappel en France, puis d'octobre 1689 à novembre 1698. En tant que gouverneur, Frontenac était le représentant de Louis XIV. Il est reconnu depuis longtemps qu'il fut le plus grand des représentants du roi en Nouvelle-France. Le timbre-poste émis pour marquer l'anniversaire de son arrivée en Nouvelle-France représente la statue de Frontenac à Québec, qui est l'oeuvre de Philippe Hébert. À l'arrière-plan, on peut voir un croquis du fort Saint-Louis, à Québec, résidence des gouverneurs de la Nouvelle-France, comme il était à l'arrivée de Frontenac.
Pendant son 2e mandat, Frontenac fit apporter d'importantes modifications au fort Saint-Louis. Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau, naquit le 22 mai 1622 à Saint-Germain, en France, dans une vieille famille de la noblesse d'épée. Il tenait le titre de Frontenac d'un domaine familial situé en Guyenne. En 1648, il épousa Anne de la Grange-Trianon. Bien qu'elle ne vint jamais en Nouvelle-France, elle se servit de son influence à la cour du roi de France pour aider son mari. Homme militaire avant tout, Frontenac fut nommé maréchal de camp, grade qui, de nos jours, serait équivalent à celui de général de brigade. Comme un grand nombre de nobles de son époque, il était très prodigue et criblé de dettes. Il s'appauvrit rapidement, ce qui l'incita à accepter le poste de gouverneur de la Nouvelle-France. En tant que gouverneur, Frontenac avait l'autorité absolue dans les affaires militaires. Cependant, au cours de son premier mandat, il négligea cette importante fonction et s'occupa plutôt de l'expansion territoriale afin d'augmenter la fort profitable traite des fourrures. Dans le cadre de cette expansion territoriale, il fonda en 1673 le fort Frontenac, poste de traite sur le lac Ontario, là où s'élève aujourd'hui la ville de Kingston.
En octobre 1689, quand il fut nommé gouverneur pour la 2e fois, Frontenac reçut des instructions plus précises au sujet de la défense de la colonie. Il eut 2 occasions importantes de s'acquitter de son devoir. D'abord, en 1690, il repoussa une attaque sur Québec des troupes venues des colonies britanniques et dirigées par l'amiral William Phipps. Puis, en 1696, Frontenac entreprit une campagne contre les Iroquois, dont les attaques mettaient gravement en danger la Nouvelle-France. Cette campagne mena au traité de paix de 1701. Pendant la plus grande partie de l'année, Frontenac demeurait au fort Saint-Louis, à Québec, où il menait un grand train de vie et donnait de somptueuses réceptions. Il mourut à Québec le 28 novembre 1698. Sa femme lui survécut jusqu'en 1707. Leur fils unique, François-Louis, né en 1651, est mort en 1672 ou 1673. Dynamique et audacieux, Frontenac joua un grand rôle dans les débuts de l'histoire du Canada. On le reconnaît surtout comme l'artisan de l'expansion française en Amérique du Nord et comme le défenseur de la Nouvelle-France contre les attaques de la nation iroquoise et des colonies britanniques au sud du Canada.
Origine du visuel
Conçu par Laurent Marquart
D'après une sculpture de Louis-Philippe Hébert
D'après une carte de Jean-Baptiste Louis Franquelin
Oeuvre original
Louis-Philippe Hébert, « Frontenac » Jean-Baptiste Louis Franquelin, « Carte du Fort St-Louis de Québec », 1890 1683, Centre des archives d'outre-mer, Aix-en-Provence, France Hôtel du Parlement, Québec, Québec
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| 1972 CANADA STAMP FRONTENAC 1622-1698 SCOTT# 561 -MNH- | 2.00 $ | 26 j 22 h restant |
Note
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