Philacanada - Peace Bridge, 1927-1977 - 12 cents 1977 - Timbre du Canada - Valeur des timbres canadiens

Vous êtes : Accueil » Timbres » Valeur » Peace Bridge, 1927-1977 - 12 cents 1977

Peace Bridge, 1927-1977 - 12 cents 1977 - Timbre du Canada

Peace Bridge, 1927-1977 1977 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 22 700 000
  • Date d'émission : 4 août 1977
  • Imprimeur : Ashton-Potter Limited
  • Dentelure : 12.5
  • Scott : #737

Description

D'aucuns prétendent que les pays sont composés d'individus qui nourrissent les mêmes illusions sur leur passé et une égale antipathie pour leurs voisins. Cependant, le Canada et les États-Unis entretiennent une amitié si solide qu'elle est devenue la norme pour des relations internationales harmonieuses. Le Peace Bridge symbolise cette amitié. Le Peace Bridge (pont de la Paix) relie Fort Érie en Ontario et Buffalo dans l'État de New York. Toutes considérations commerciales mises à part, les promoteurs du pont se le représentaient comme un monument à la paix qui régnait entre nos deux pays depuis la guerre de 1812. En 1914, les plans étaient déjà avancés, mais la Première Guerre mondiale éclata. Ce n'est qu'en 1927 que fut achevée la construction; pourtant, il n'avait fallu que neuf mois aux ingénieurs pour triompher des puissants courants de la rivière Niagara. Le 7 août 1927, un groupe impressionnant de personnalités se réunit pour inaugurer le pont. Il y avait entre autres le gouverneur de l'État de New York, le premier ministre de l'Ontario, le vice-président et le secrétaire d'État des États-Unis, le premier ministre du Canada, celui de Grande-Bretagne, et le prince de Galles. Le premier ministre Mackenzie King fit remarquer que la paix que le Canada et les États-Unis avaient su maintenir donnait une bonne leçon aux Européens. La seule pensée que les extrémités du pont reposaient sur les sites d'anciennes forteresses, à Fort Érié comme à Buffalo, était d'ailleurs réjouissante. La cérémonie d'inauguration en elle-même était rassurante; elle signifiait au monde que, même si la Grande-Bretagne et les États-Unis n'étaient pas parvenus à s'entendre sur le désarmement naval, cela n'aurait aucune conséquence grave. Le nouveau pont était non seulement un monument à la paix, mais aussi le symbole du nouvel esprit qui animait les relations canado-américaines: le dix-neuvième siècle n'avait en effet pas été l'âge d'or de l'amitié entre les deux pays. Bien sûr, certains Canadiens considéraient les États-Unis comme le pays de la réussite économique ayant, par surcroît, le régime politique le plus parfait du monde. Un Canadien a même écrit les vers suivants: «On ne vit pas de loyauté, on n'en tire pas une miette de pain. Que vienne vite l'annexion, ou bien nous mourrons tous de faim!» Cependant, la plupart des Nord-Américains britanniques se méfiaient des États-Unis, et les sentiments qu'exprimaient les mineurs américains dans leurs refrains sur la ruée vers l'or du fleuve Fraser n'étaient pas faits pour les rassurer: «Bientôt flottera notre drapeau. Bientôt notre aigle lancera son cri. Le lion britannique tremble déjà. Hourra les gars! la rivière est à nous.» La guerre de 1812, les raids des Fenians et la crainte d'une invasion après la guerre de Sécession et durant la crise vénézuélienne de la fin des années 1890 ont convaincu les Canadiens qu'ils devaient «lutter constamment pour leur indépendance contre un voisin puissant et sans principes...» Le magnifique pont qui enjambe la rivière Niagara montre que l'amitié a remplacé la méfiance.
Canada. Ministère des Postes. [Communiqué de presse d'un timbre-poste], 1977.

Origine du visuel

Conçu par Rolf P. Harder

Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

Partager cette page :

Une erreur est survenue. Veullez réessayer.
Abonnement réussi.

Infolettre
Abonnez-vous à l'infolettre pour recevoir les nouveautés par courriel.