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Voyage du Nonsuch, 1668 - 5 cents 1968 - Timbre du Canada

Voyage du Nonsuch, 1668 1968 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 24 560 000
  • Date d'émission : 5 juin 1968
  • Imprimeur : British American Bank Note Company
  • Dentelure : 10
  • Scott : #482

Valeur des timbres Voyage du Nonsuch, 1668 - 5 cents 1968

La valeur d'un timbre de Voyage du Nonsuch, 1668 - 5 cents 1968 varie en fonction de sa rareté, son état de conservation, de l'offre et la demande ansi que de plusieurs autres facteurs. Les valeurs affichées dans cette section sont basées sur le marché, les tendances, les enchères et les publications reconnues. Cette section regroupe également des informations concernant les caractéristiques et les erreurs et variétés.

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Voyage du Nonsuch, 1668 - 5 cents 1968 0.05 $ 0.10 $ 0.18 $

Description

Ce timbre commémoratif des Postes canadiennes évoque le souvenir d'un voyage périlleux de quatre mois dans les mers du Nord qui aurait ouvert les portes de l'Ouest canadien à la traite des fourrures. Le Nonsuch, petit ketch de 43 tonneaux et mesurant 36 pieds de longueur, mit les voiles à Gravesend, Angleterre, le 3 juin 1668 et aborda le 29 septembre à la baie James, à l'embouchure d'un cours d'eau que les hardis aventuriers baptisèrent du nom de Rivière Rupert. L'endroit où le ketch jeta l'ancre devait plus tard devenir l'emplacement de Fort-Charles qui, à son tour, prit le nom de Rupert's House. C'est là que les nouveaux venus de l'Ancien monde rencontrèrent les Cris, une tribu indienne à la civilisation primitive qui fit montre d'un manque surprenant d'hostilité. Obligé d'hiverner dans une région inconnue du Nord au climat particulièrement dur, l'équipage, d'après ce qu'on a rapporté plus tard, aurait «rencontré des indigènes aux manières bienveillantes dans une contrée où le castor abondait».

Le Nonsuch et son équipage, que commandait le capitaine Zachariah Gillam, de Boston, Nouvelle-Angleterre, s'en retournèrent à Londres en octobre 1669 avec une riche cargaison de fourrures. C'est cette aventure assez lucrative qui induisit le prince Rupert et 17 de ses compagnons à obtenir de Charles II leur enregistrement sous le nom de Governor and Company of Adventurers of England pour la traite à la baie d'Hudson. La Charte, un long document de quelque 6 500, est citée par les historiens comme le plus important des documents commerciaux de l'histoire d'Angleterre. Il n'avait jamais été question que le Nonsuch s'engageât tout seul dans l'aventure; en fait, un autre ketch, l'Eaglet, avait mis les voiles en même temps que lui. L'Eaglet, qui jaugeait 54 tonneaux et mesurait 40 pieds de longueur, était commandé par le capitaine William Stannard. Les tempêtes le forcèrent à s'en retourner et à laisser le petit bateau poursuivre seul sa route. Les promoteurs du projet avaient, à l'origine, envisagé que si l'aventure était couronnée de succès, les deux capitaines, Stannard et Gillam, changeraient de bateau pour le retour.

Même avant 1668, 2 hommes, Médard Chouart, sieur des Groseilliers, et Pierre-Esprit Radisson, s'étaient rendus compte que des explorations à travers les routes maritimes du Nord pourraient bien ouvrir la voie à une traite lucrative des fourrures. Pour mettre leurs plans en oeuvre, ils se rendirent de concert en Europe où, d'après ce que l'on sait, on les mit en rapport avec le prince Rupert, cousin de Charles II. Le prince comprit qu'il pouvait être avantageux de sacrifier une villégiature estivale à un séjour d'un an dans les solitudes du Nord, et c'est ainsi, selon certains auteurs qu'on peut le regarder à juste titre comme le patron des territoires du Nord-Ouest. L'enthousiasme du roi Charles pour cette aventure se manifeste dans sa décision de mettre un ketch, l'Eaglet, à la disposition des explorateurs; c'est à bord de ce vaisseau que Radisson devait entreprendre le voyage. Des Groseilliers se joignit au capitaine et à l'équipage du Nonsuch, vaisseau plutôt ancien, qui avait été vendu en 1667 et que l'acquéreur, Sir William Warren, avait accepté d'engager dans l'aventure. D'après un rapport de l'époque, l'Eaglet aurait rebroussé chemin assez tôt au cours du voyage parce que «l'eau l'aurait envahi et qu'il ne pouvait plus faire face aux violentes tempêtes auxquelles il était exposé».

Origine du visuel

Conçu par George Sarras Fanais
Scène gravée par George Arthur Gundersen

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Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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