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Emily Carr, peintre, 1871-1945 - 6 cents 1971 - Timbre du Canada

Emily Carr, peintre, 1871-1945 1971 - Timbre du Canada
Image : Société canadienne des Postes

Caractéristiques

  • Quantité : 27 250 000
  • Date d'émission : 12 février 1971
  • Imprimeur : Canadian Bank Note Company, Limited
  • Dentelure : 12
  • Scott : #532

Valeur des timbres Emily Carr, peintre, 1871-1945 - 6 cents 1971

La valeur d'un timbre de Emily Carr, peintre, 1871-1945 - 6 cents 1971 varie en fonction de sa rareté, son état de conservation, de l'offre et la demande ansi que de plusieurs autres facteurs. Les valeurs affichées dans cette section sont basées sur le marché, les tendances, les enchères et les publications reconnues. Cette section regroupe également des informations concernant les caractéristiques et les erreurs et variétés.

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Emily Carr, peintre, 1871-1945 - 6 cents 1971 0.03 $ 0.06 $ 0.09 $ 1.10 $
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Emily Carr, peintre, 1871-1945 - 6 cents 1971 0.03 $ 0.06 $ 0.09 $
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Emily Carr, peintre, 1871-1945 - 6 cents 1971 0.06 $ 0.11 $ 0.17 $

Description

Ce n'est que peu de temps avant la mort d'Emily Carr, survenue le 2 mars 1945, qu'on a commencé à reconnaître le grand talent de peintre et d'écrivain de cette artiste canadienne. Ce timbre, qui commémore le 100e anniversaire de sa naissance, reproduit l'un de ses tableaux les plus fameux Le gros corbeau. Durant toute sa vie, elle alla écouter et regarder les forêts de la Colombie-Britannique afin de les peindre comme personne ne l'avait jamais encore fait. Contrairement à ses peintures qui mirent longtemps à se faire accepter, son premier livre Klee Wyck, qui est une série de récits et de descriptions sur les Indiens de la côte ouest, lui mérita en 1941 le prix du gouverneur général décerné aux ouvrages non romanesques. Klee Wyck, la rieuse, est le nom qui lui ont donné les Indiens dont elle a aimé dépeindre le mode de vie avec ses pinceaux ou sa plume. Emily Carr, qui naquit à Victoria le 13 décembre 1871, grandit sans se départir d'un certain esprit de révolte contre l'autorité. Son indépendance d'esprit et son talent artistique inné la conduisirent dans bon nombre d'écoles et de studios d'art, de San Francisco à Paris.

En 1912, elle revint au Canada après un séjour à Paris où elle avait découvert l'impressionisme, en apprenant à utiliser la lumière et la couleur à la fois pour reproduire ce qu'elle voyait et exprimer ce qu'elle ressentait. Elle appliquait ses couleurs jusqu'à ce que sa toile resplendisse de vie et de lumière. Lorsqu'elle exposa les toiles qu'elle avait peintes en France, elle fut ridiculisée par les critiques et le public. Les écoles où elle avait enseigné refusaient maintenant de l'employer. 41 ans d'échec, tel est le sobriquet que lui donnèrent les habitants de Victoria. Le talent d'Emily Carr resta méconnu pendant les 15 années suivantes car elle était revenue au Canada à une époque où la peinture moderne n'y était pas appréciée. Elle renonça à sa carrière d'artiste à plein temps pour devenir à la fois logeuse, éleveuse de chiens et céramiste. En 1927, un appel téléphonique d'Eric Brown, alors directeur de la Galerie nationale, la persuada de se rendre dans l'Est et de prêter 50 de ses tableaux pour une exposition à Ottawa. Elle eut la surprise de constater que les critiques et les artistes, notamment Lawren Harris du Groupe des Sept comprenaient son oeuvre et l'appréciaient. L'intérêt manifesté par le Groupe ressuscita sa passion. Elle recommença à peindre en prenant toujours pour sujet la Colombie-Britannique. Elle passait la majeure partie de son temps au bord de la mer, dans les villages indiens ou dans les bois qu'elle chérissait, prenant sans relâche des croquis pour les grandes toiles qu'elle peignait ensuite dans son studio.

En 1933, elle devint membre du Groupe des peintres canadiens. Pendant les dernière années de sa vie, ses forces furent amoindries par une maladie de coeur, mais elle n'en éprouva aucun sentiment de révolte. Elle dut cependant se séparer à regret de certains de ses animaux favoris après une attaque cardiaque, à l'âge de 70 ans. Son besoin de créer était plus fort que jamais et trompant la surveillance de sa soeur et de son médecin, elle alla dans les bois faire danser sur sa toile, de façon saisissante, les couleurs éclatantes des arbres. C'est à l'hôpital qu'elle écrivit Klee Wyck, qui fut bientôt suivi d'autres livres relatant ses souvenirs d'enfance et sa vie à Victoria, quand la ville n'en était qu'à ses débuts. Son autobiographie Growing Pains n'a été publiée qu'après sa mort survenue en 1945. Si elle a choisi sa province comme sujet de ses peintures et de ses écrits, c'est parce qu'elle l'aimait passionnément. Emily Carr était une Canadienne qui voulait faire connaître son pays aux autres, et elle y a réussi.

En 2018, la Monnaie royale canadienne a commémoré l'oeuvre d'Emily Carr sur une pièce de 50 dollars en argent.

Origine du visuel

D'après une peinture de Emily Carr
Conçu par William Rueter

Oeuvre original

Emily Carr, « Big Raven », 1931
Vancouver Art Gallery, Vancouver, Colombie-Britannique

Note

Les valeurs affichées dans cette page sont en dollar canadien.

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